Les photographies de portes de cellules ont été
réalisées dans plusieurs établissements pénitenciers
français. Elles établissent à la fois une proximité
physique avec le détenu et son absence du cadre
photographique. « Ouverture spécialement crée dans
un mur pour permettre le passage », Les portes restent
ici fermées et créent un espace de non-représentation.
La photographie se trouve ici contredite dans sa
fonction de « donner à voir » et s’attache à montrer les
signes de la dépossession d’un corps et d’une image.