« La destruction par explosif des barres d’immeubles
dans les banlieues est devenu un spectacle visant à
mettre à mort publiquement un symbole social. Les
photographies prises au moment où l’immeuble vacille
parlent de la vulnérabilité de la structure tout autant
que de la violence faite aux gens ayant vécu dans ces
logements. Les blocs de bétons s’effondrent en même
temps qu’une histoire sociale part en fumée ».
Extrait d’un entretien avec Marta Gili. « Fragilités »,
printemps de septembre, Actes-Sud, 2002.